Certes Michel Blanc sait être menaçant ou inquiétant quand les besoins du scénario le demandent. Mais ce qui me touche particulièrement chez lui, c'est que je me reconnais bien en lui. Se retrouver toujours seul, éternel angoissé, encombrant, en deux mots, Jean-Claude Dusse, je pense que nous sommes beaucoup à connaître ça. Du coup, malgré totues les tares de ses personnages, on a de la tendresse pour lui, pour ce pauvre mec. Qu'il ait les dents qui poussent, ou qu'il se retrouve célibataire, ou bien encore l'impassible Monsieur Hire, il sait toujours, en un minimum de moyens, nous toucher.
Enfin, j'ajouterais que Michel Blanc aime beaucoup la musique, et qu'il a même invité une violoncelliste (mon bel instrument !) au Vivement Dimanche du 1er janvier 2006. Ca ne pouvait que le rendre encore plus proche de ce que je ressens.
Et vous ?