marre d'attendre

Pitié avancez la sortie du film
c'est troppp dur d'attendre

L'attente est délicieuse...
Et le jour où nous nous avancerons, fiévreux, demandant le ticket à la charmante hôtesse, le jour de la sortie du film... qui nous répondra, avec la délicatesse d'une chatte... : "Y'a p'u d'place ! rev'nez d'main !" éh éh ! non, j'plaisante ! Elle nous dira, avec un large sourire : "veuillez z'entrer, le film va commencer, salle 12, en haut sur votre gauche..."
Et nous nous avancerons, le ticket dans une main tremblante, vers la porte "Les bronzés 3 - entrée imminente". C'est alors qu'au moment d'ouvrir, quelqu'un vous arrache le ticket ! Vous voyez rouge ! Vous n'avez plus d'ongles ! des griffes les ont remplacés ! Qui est cette personne avec le gilet "Pathé" qui vient d'arracher si sauvagement LE souvenir des Bronzés ! Vous vous jetez sur lui et...
Mais les pubs se terminent et les lumières s'éteignent, vous vous précipitez dans la salle bondée, le film commence et...
[à suivre...]

j'imagine trop la scène lol bernard

Imagine aussi cette autre version, Bernard :


Fiévreux, tu présentes ton ticket au contrôleur (enfin je ne sais pas comment on doit les appeler), tout excité tu dis à ta compagne : "Ma grosse biche, avance, merde !", ce à quoi le Monsieur pas très commode qui contrôle les billets te répond sèchement : "Les animaux ne sont pas acceptés dans la salle !", et là, l'ignorant, l'esprit embrumé par la félicitée qui t'attends quelques portes plus loin, tu te précipite dans la salle.

Alors, pubs, une bande-annonce, beaucoup de pubs, puis enfin, les lumières s'éteignent ! Ouf, il était temps, ça fait déjà trois quart d'heure que l'on t'inflige cette attente cruelle, alors que sur ton ticket il y a marqué : "séance de 14h", t'es pas fou quand même, c'est pas tes yeux ! Jean-Claude je dirais pas, mais toi, Bernard ! Tu retiens ton souffle...

Et paf ! Le titre "Les canards au ski" apparaît, suivi de près par un grotesque canard dessin-animesque !
Zut, dans ta hâte tu t'es trompé de salle !
Tu cours, tu cours, et malheur, le film a déjà commencé depuis longtemps, tu as râté plus d'une demi-heure.
Alors, la mort dans l'âme, énervé que tu es après tous ces déboires, tu passe ton temps à ruminer des pensées noires, et ne savoure pas du tout le film...

Dommage ! Enfin, il y a une séance à 17h... Alors peut-être que...
Mais comme quand quelque chose va mal tout va mal, les caisses indiquent "Complet" pour toutes les séances des Bronzés de la journée.

1er février :
je sort des cours à 13h00 je m'achete vite à manger et il est déjà 13h30
je speede pour aller au ciné et la une queue d'enfer!
je me croyait toute seule est tout le monde est là pour voir ce film que tout le monde parle depuis des mois.
les sont préssés.
c'est la débande on se bouscule, on se marche dessus toi énervé le gags de devant te sort
eh scousi
et toi énervé tu lui sort
scousi, scousi, scousi c'est facile à dire scousi
puis tu arrives au guichet et là la femme te répond il ne vous rest e plus beaucoup de place
les mecs de derriere continus à pousser tu arrives pour faire déchirer ton ticket
et tu court pour avoir une place.
tu arrive dans la salle et là plein plus que 2 place tu la prends vite.
tu t'installes et là c'est les pubs stréssé tu en a marre d'attendre les lumières s'éteigne et là le film commence
baillà ......
et c'est aprti pour 2h de pure déconade!

Les Bronzés vont voir Les Bronzés 3 !

Popeye, dans le hall du cinéma, accueille Bernard, Nathalie, Gigi et Jérôme à bras ouverts.
POPEYE : Ha ha haaa… mes amis !
BERNARD : Dis-donc, c’est immense ici ! C’est à toi, tout ça ?
POPEYE : Ben c’t’à dire que c’est à ma femme, ‘fin, c’est comme si c’était à moi, hein… j’t’expliquerai…
GIGI : Han ! Mais regardez-moi le monde aux caisses !! C’est pour le même film ?
BERNARD : Ouais, c’est ça, y’a 15 salles, mais c’est l’même film dans toutes les salles !
NATHALIE : Oh, Bernard !
BERNARD : Ben quoi ?!?!! hé hé !
Jean-Claude arrive, avec des béquilles et un pied dans le plâtre.
POPEYE : Ah ! Voilà Jean-Claude !
GIGI : Oh, ben qu’est-ce que tu t’es fait ?!
JEAN-CLAUDE : Oh rien, c’est un accident bête, hein, j’étais avec une copine, on discutait, tout ça, un papier s’est envolé, alors j’ai mis mon pied pour l’arrêter et une voiture a roulé d’ssus…
BERNARD : Attention, Nathalie, tu t’fais prendre ta place, là !
NATHALIE : Mais j’suis fatiguée…
BERNARD : Avance, puisque t’es fatiguée !
LA CAISSIERE : C’est pour quel film ?
TOUS : Les Bronzés 3
LA CAISSIERE : Oui, combien de places ?
POPEYE : Ben euh.. Christiane va pas tarder, alors ça leur en fait 6…
LA CAISSIERE : Si tu vas le voir aussi, on aimerait mieux qu’tu payes aussi…
POPEYE : Ah d’accord, là ! Je vois ! Ben ok, hein… bon, j’ai pas d’argent sur moi, là… Bernard, t’aurais pas 10€ ?
BERNARD : Ben… c’t’à-dire qu’on a pris juste l’argent pour deux places, quoi… hein, Nathalie ?
NATHALIE : Oui, on a même rien prévu pour les pop-corn… désolé, hein…
JÉRÔME : Bon, tiens, Popeye…
POPEYE : Merci, hein... j’te rembourserai !
BERNARD : Tu peux p’têt’ déjà lui rendre les 3€ en trop ?!
POPEYE : Ah ouais... merci Jérôme, hein, c’est sympa !
JÉRÔME : De rien, vieux !
LA CAISSIERE : Salle 12, deuxième étage, sur votre gauche.
JÉRÔME : Bon, on prend l’escalator ?!
Une demoiselle entre dans l’ascenseur.
JEAN-CLAUDE : Euh, moi j’prends l’ascenseur, hein, avec mon pied, les béquilles, tout ça, c’est plus pratique…
GIGI : On t’attend dans la salle !
JÉRÔME : On t’garde une place, et pour Christiane !
Dans l’ascenseur.
JEAN-CLAUDE : C’est quoi, vot’prénom ?
LA DEMOISELLE : Ah, on est au premier, je descend…
JEAN-CLAUDE : Ah ! éh ! Moi c’est au deuxième… bon… à bientôt peut-être !
Au pied de l’escalator.
NATHALIE : Bernard, J’ai peur de l’escalator…
BERNARD : Écoute, Nathalie, c’est pas compliqué, tu t’mets sur la première marche et tu t’laisses aller jusqu’en haut !
NATHALIE : Éh, ça va vite ! Ça va trop viiite ! Mince, mon ticket !
GIGI : Ramasse-le avant qu’on arrive en haut !
NATHALIE : Ben oui mais j’ai peur !
POPEYE : Ramasse-le, vite !
BERNARD : Allez, feignasse ! ah ah !
Nathalie se baisse, prend le ticket et se coince un doigt entre deux marches.
NATHALIE : Aaahhh ah aaaarghl !!!
BERNARD : Oh, Nathalie, arrête ton cinéma !
NATHALIE : Weup ! mais tu vois pas qu’j’ai mal !
JÉRÔME : Attends fais-voir… Bon, c’est rien du tout ça, c’est juste pincé… tu mettras d’la pommade et si ça s’passe pas tu viendras m’voir au cabinet…
NATHALIE : Oui…
Le contrôleur déchire les tickets et indique la salle.
De l’ascenseur, on voit la demoiselle s’éloigner, les portes se refermer. L’ascenseur redémarre…
Dans la salle.
POPEYE : Vas-y, prends cette rangée, là !
GIGI : N’oublie pas les places pour Jean-Claude et Christiane !
JÉRÔME : Ah ouais, ce serait con qu’i’voient pas l’film !
Bernard s’assied sur le doigt de Nathalie.
NATHALIE : Aaahrghl ! mais ça va pas ?! t’es un monstre ! t’es un monstre !
BERNARD : Bon, je m’excuse !
GIGI : Dites, vous trouvez pas qu’il est long, l’ascenseur ?
Dans l’ascenseur qui vient de se bloquer entre le premier et le deuxième étage.
JEAN-CLAUDE : Ben j’espère que ça va pas durer longtemps, j’vais être en r’tard, moi !
Deux heures plus tard, le film est fini, On voit Popeye, Bernard, Nathalie, Gigi et Jérôme sortir de la salle puis descendre dans le hall où on voit Christiane en train de pleurer.
CHRISTIANE : Mais pourquoi vous m’avez pas attendue… ?!
JÉRÔME : Ben on t’avait gardé une place, en haut, désolé, hein !
CHRISTIANE : Et c’était comment ?
JÉRÔME : Ben j’ai trouvé ça très caricatural…
NATHALIE : C’est vrai, ça nous ressemble pas du tout ! Hein, Bernard ?!
BERNARD : Ouais, c’est vrai qu’c’était très moyen…
POPEYE : Tu parles, il a rien vu, i’s’est endormi, lui !
TOUS : Ha ha !!
GIGI : Christiane, t’as pas vu, Jean-Claude ?
Dans l’ascenseur…
JEAN-CLAUDE : Bon, ben j’s’rai p’têt’sorti pour Les Bronzés 4 !

FIN

trop génial ton petit scénario

et jean clade qu'est qu'il est devenu?
la pauvre nathalie lol

Tu vas signer le scénario des Bronzés 4 et tu n'oses pas le dire, c'est ça ?
Seul détail, je pense qu'en attendant, Christiane aurait mangé douze douzaines de sachets de pop-corn...

Je n'm'attendait pas à c'que ça vous plusse à ce point ! Éh éh ! Ça fait plaisir...
Il manquait aussi Bruno Moynot qui demandait comment faire pour l'escalator, et Bernard qui lui expliquait qu'il ne fallait surtout pas s'asseoir... "ah, faut pas s'asseoir, alors..."

Bon, je l'avoue, pour Les Bronzés 4, c'est pas encore sûr... mais j'ai écrit le scénario des Bronzés 3 ! Mais je n'peux rien dévoiler ! Mais maintenant, vous savez que le Splendid a un nègre !
(on peut vraiment dire tout et n'importe quoi, sur ces forums, c'est chouette !)

Eh oui, si on ne pouvait pas dire de conneries sur un forum destiné au Splendid, ce ne serait plus Splendid du tout !

Quand est-ce que tu signes des autographes ?

Le père Noël est une ordure va voir Les Bronzés 3

Pierre et Thérèse entrent dans le hall du cinéma et regardent les affiches.
MORTEZ : Alors comme ça n’est-ce pas, nous allons voir Les Bronzés 3 ?
THÉRÈSE : Oui, Les Bronzés 3, oui !
Arrivent Félix et Zézette qui le suis en courant avec son caddie.
FÉLIX : Bon, Chouchou, tu t’grouilles ?
ZÉZETTE : Ben voui mais sur le parking y’a un espèce de cinglé qu’i’a failli m’écraser’ch et pis d'abord, y’a trop d’choses dans mon caddie’ch alors merci bien !
Arrive M. Preskovich.
PRESKO : J’ai appris que vous alliez au cinéma alors je suis venu pour me joindre…
MORTEZ : Ah oui mais... le film est fini !
THÉRÈSE : Mais non, Pierre, le film n’est pas fini.
MORTEZ : Mais si, Thérèse !
THÉRÈSE : Oh, écoutez, Pierre…
PRESKO : Vous êtes caustique ! J’ai apporté quelques friandises pour l’entracte…
Katia entre à son tour.
KATIA : Bonjour, bonjour ! Ça va ? Ah aaah !!
FÉLIX : Il était pas brune, avant, lui ?
ZÉZETTE : Ben elle a dû s’faire une teinture, y’en a des pas chères au supermarché’ch !
Arrive enfin Mme Musquin.
Mme MUSQUIN : Excusez-moi, je suis très très très en retard ! Vous avez ma place ?
THÉRÈSE : On vous attendait avant de les acheter, Mme Musquin…
Mme MUSQUIN : Éh bien maint’nant qu’je suis là, allez-y, Pierre ! Faudrait pas rater l’début !
Mortez s’éloigne vers les caisses en tirant Thérèse par le bras.
MORTEZ : Oui, on y va, Mme Musquin ! Vous v’nez, Thérèse ?
THÉRÈSE : Oui, oui !
MORTEZ : Non mais dis-donc ! C’est quand même de sa faute si on est en retard !
THÉRÈSE : D’autant qu’si vous allez par là, c’est quand même vous qui lui payez ça place !
MORTEZ : Exactement.
Dans le hall.
KATIA : C’est vrai qu’c’est gênant d’arriver en r’atrd, surtout pour trouver sa place dans l’noir…
ZÉZETTE : Ah oui, c’est drôl’ment gênant ! L’aut’jour, on a été voir un film, on est arrivés en r’tard et on a raté les pubs… éh ben après on n’a p’u rien compris’ch !
Thérèse et Mortez reviennent, tickets en mains.
THÉRÈSE : Voilà, on a les places, c’est à l’étage.
FÉLIX : Bon ! On y va ?
ZÉZETTE : Oui, pa’ce qu’à rester d’bout, moi, j’ai les pieds qui gonflent.
KATIA : Quelqu’un prend l’ascenseur ?
Un temps.
Mme MUSQUIN : Non, on ira plus vite par l’escalator ; l’ascenseur, merci bien, j’ai déjà donné !
MORTEZ : Et j’ai peur que l'odeur des… "friandises" de M. Preskovich ne nous gênent dans un endroit fermé, n’est-ce pas Thérèse ?
ZÉZETTE : Ben voui mais qu’est-ce que j’fais d’mon caddie’ch ?!
FÉLIX : Tiens, t’as qu’à l’mettre là, derrière la plante, personne le verra !.
Ils montent, le contrôleur déchire les tickets et désigne la salle dans laquelle on les voit entrer et s’installer.
KATIA : Vous n’avez pas pris de pop-corn, M. Mortez ?
MORTEZ : Non, parce qu’alors figurez vous, j’ai peur d’être maladroit, et d’en renverser quand il fera noir, parce qu’après bien sûr, on risque de marcher dessus et n’est-ce pas, c’est assez désagréable… quoi…
THÉRÈSE : Ça, i’faut r’connaître que c’est pas très agréable ! Ça va, Mme Musquin ?
Mme MUSQUIN : Oui, enfin on est toujours mieux chez soi, mais bon…
ZÉZETTE : Félix, si tu r’gardes encore une fois les filles devant, j’prends mes clips et mes clopes et j’me tire d’ici’ch !
FÉLIX : beuh, c’est pas vrai, j’l’ai pas r’gardées ! D’toute façon, elles sont moches !
LES FILLES DEVANT : Non mais ça va pas bien, derrière ?
MORTEZ : Vous avez r’marqué, Thérèse ? C’est une réplique du premier, non ?
THÉRÈSE : Oui, du premier, oui !
MORTEZ : C’est c’là, oui, oui, oui, oui, oui, oui… Ah ! Les lumières s’éteignent !
ZÉZETTE : Ouais ! I’vont commencer les pubs !
PRESKO : Quelqu’un veut une friandise ?
TOUS : Non, merci !
Deux heures plus tard, ils sortent, sans Presko.
MORTEZ : Bravo, Félix, c’est réussi, encore !
ZÉZETTE : ben quoi ?! I’s’est défendu !
FÉLIX : Laisse, Josette, tu vas, tu vas voir qu’ça va ‘core êt’de ma faute !
MORTEZ : Mais, exactement !
FÉLIX : Ça va, c’est parce qu’il a voulu m’faire gober une de ses cochonneries !
MORTEZ : C’était pas une raison pour l’étouffer avec, Félix !
KATIA : Il a raison, hein ! On en a marre de vos sévices !
FÉLIX : On aura qu’à dire qu’i’s’est étouffé tout seul !
ZÉZETTE : C’que t’es z’intelligent, Félix !
KATIA : M. Mortez ? Je crois que votre collègue ne se sent pas bien !
THÉRÈSE : J’ai froid, Pierre ! J’me sens partir…
Mme MUSQUIN : Pierre, occupez-vous d’elle, enfin !
MORTEZ : Écoutez Mme Musquin, je fais c’que j’peux pour la maintenir !
ZÉZETTE : I’faut l’amener jusqu’aux waters !
KATIA : Oui, faut lui passer d’l’eau sur le visage !
Mme MUSQUIN : Bon ! ben moi j’y vais, hein, Marie-Cécile m’attend, je suis encore très en r’tard, et naturellement, ça va faire un drame ! Et merci pour le cinéma ! C’était pas un chef-d’œuvre, m’enfin !
FÉLIX : Bon, ben nous aussi, on s’casse ! Chouchou, tu viens ?
ZÉZETTE : Ouais, faut que j’vais récupérer mon caddie’ch !
Pierre et Thérèse partent d’un côté, Mme Musquin, Félix et Zézette de l’autre, laissant Katia seul(e).
KATIA : Bon, ben puisque j’ai pu rien à faire ici, j’m’en vais ! Merci bien, hein ! Bonjour la solidarité !
La porte des toilettes, en voix off :
THÉRÈSE : J’ai froid, Pierre !
MORTEZ : Mais on peut pas ! On peut pas !
THÉRÈSE : J’ai froid !
MORTEZ : Parce que n’est-ce pas, des gens peuvent entrer…
THÉRÈSE : Le verrou, Pierre ! Mettez l’verrou !
MORTEZ : Oui parce que bien sûr, c’est occupé !
THÉRÈSE : Occupé, oui !
MORTEZ : Oui, oui, occupé, car on est à l’intérieur n’est-ce pas ?!
THÉRÈSE : Oui, Pierre !
La porte s’ouvre, ils sortent, et descendent dans le hall par l’escalator, en croisant ceux qui montent.
MORTEZ : Et sinon… ça vous a plu, Thérèse ?
THÉRÈSE : Oui, ‘fin… c’était un peu court, mais c’était assez drôle…
MORTEZ : C’est une catastrophe, Thérèse.


FIN

génial bernard ton idée
la phrase que j'adore

Citation :

Mme MUSQUIN : Non, on ira plus vite par l’escalator ; l’ascenseur, merci bien, j’ai déjà donné !

Merci beaucoup !
Pour les autographes, on n'a pas encore fixé de date, j'vous dirai !

La prochaine fois tu nous fait Papy va voir Les Bronzés 3 ?

Si les deux premiers vous ont plu, pourquoi pas, c'est une idée à creuser... Quelqu'un peut me rappeler le nom du personnage de Dominique Lavanant ? Ah oui... Bernadette Bourdelle, c'est ça ? Après, euh... j'ai jamais fait d'allemand... Bon, j'vais y réfléchir !

Bon en fait, je n'vais pas le faire...
Oui, les deux précédents étaient excellents (non ?! 'fin, je sais pas...) et je préfère rester sur un succès plutôt que de.. détruire mon image en écrivant quelque chose de moyen et de tomber dans la médiocrité...

Oh ! Mais c'est ça la gloire, mon vieux ! Se mettre en danger ! Être condamné à devoir faire toujours mieux !

MDRRRRRRRR!!!!
vraiment bravo pour les scénarios Bernard!!

Alors Bernard, qu'est-ce que tu fais ? Les producteurs sont furieux pour le scénario "Papy va voir Les Bronzés 3"... Il n'ont toujours rien reçu...

Bon, je l'écris demain, vous l'aurez vendredi matin, je pense.. à 8h, sur le bureau d'la prod', ça va ?!?!! Lol !

Papy fait de la résistance va voir Les Bronzés 3

La scène se passe dans les années 50, dans un cinéma aussi moderne qu’aujourd’hui, l’anachronisme est parfait. On voit des gens habillés après-guerre qui discutent, font la queue, achètent des pop-corn dans un décor 2005 : un cinéma Pathé ou Gaumont…
Les Bourdelle au complet (Papy, Mamina, Guy-Hubert, Bernadette) et Spontz entrent dans le cinéma.
PAPY : Bon, alors, on y va ?!
MAMINA : Attendez, Papy, il faut attendre Michel… Vous n’avez pas vu Colette ?
GUY-HUBERT : Elle est sûrement avec son anglais.
BERNADETTE : Il est à l’hôpital, pour une crise d’appendicite…
PAPY : On découpe le rosbif, c’est dimanche !
Michel Taupin arrive enfin.
MICHEL : Excusez-moi Mamina…
MAMINA : Comme vous n’arriviez pas, le général a eu l’amabilité d’accompagner Bernadette !
MICHEL : Ah ben je suis vite remplacé, il a pas perdu d’temps !
BERNADETTE : Vous voulez une claque, Michel ?!
SPONTZ : Ché fous ç’ai apporté tes bob-gorn, ché crois que fous ç’aimez ?
GUY-HUBERT : Merci, général !
PAPY : Bon, on pourrait peut-être acheter les places, non ?
MAMINA : Vous avez raison, Papy…
BERNADETTE : Ben allez-y, Michel !
MICHEL : Pour quel film ?
PAPY : Ben pour Les Bronzés 3, c’est évident !
GUY-HUBERT : I’nous faut six places !
Michel Taupin va acheter les places, et Adolpho Ramirez arrive en courant et en hurlant.
RAMIREZ : Sept ! Sept ! Il faut sept places !!
MAMINA : Mais on n’vous attendait plus, Rami !
RAMIREZ : Y’a pas d’Rami, y’a plus d’Rami !
Adolpho Ramirez prend les pop-corn des mains de Bernadette et les renverse sur les pieds de mamina.
RAMIREZ : Désolé mais quand on est énervé ça soulage !
LA CAISSIÈRE : Alors, combien de places ?
PAPY : Mettez-en six, nous aviserons pour le collabo.
Adolpho prend les tickets des mains de Michel et les met dans sa bouche.
BERNADETTE : Hooouuu ! I’nous a chipé nos tickets d’cinéma !!
Spontz lui tire l’oreille pour les lui faire cracher, Mamina les reprend, les essuie dans un mouchoir et les raplatit.
SPONTZ : Répète "Ché suis ç’un âne bâté !!"
RAMIREZ : Je suis un âne bâté ! je suis un âne bâté !
Adolpho repart en courant et en hurlant.
RAMIREZ : Vous l’regretterez ! Vous l’regretterez !
MAMINA : Merci, ch’guénéral Pinche !
PAPY : Bon, maintenant on pourrait peut-être y aller, non ?
MICHEL : Oui, prenons l’escalator, c’est la salle 12, à l’étage.
Au pied de l’escalator, alors que Michel, Bernadette et Spontz sont déjà en haut en train de les attendre.
PAPY : Mais montez d’sus, Mamina, montez d’sus !
MAMINA : Ben j’essaie, mais avec mes talons, j’ai peur de me coincer…
PAPY : Mais vous êtes complètement nunuche ou quoi ?!
MAMINA : Mais aidez-moi, Papy !
PAPY : Et qu’est-ce que vous croyez qu’je fais, des claquettes ?!
MAMINA : Éh ben on dirait !
Ils arrivent enfin à monter et à rejoindre les autres, ils vont vers le contrôleur et Ô surprise, c’est une tête connue…
MARÉCHAL VON APFELSTRUDEL : Ooh ! Matame Bou ! Fous fénez foir quel film ?!
MAMINA : Les Bronzés 3 !
MARÉCHAL VON APFELSTRUDEL : Arch, mein gott ! Ché crois qué za fa fous plaire ! Mais tites-moi, fous m’afez réconnu ?
MAMINA : Mais bien sûr, Maréchal, vous n’avez pas changé !
Les lumières se tamisent, la musique commence, les employés du cinéma se mettent à danser dans le hall, à l’étage et sur l’escalator…
MARÉCHAL VON APFELSTRUDEL : Mais toi non plus tu n’as pas chanchéï, tu as touchours ce parfum, léchéï, tu as touchours ce pétit sourire… qui en tit long, sans fraiment le tire…
GUY-HUBERT : Bon c’est bien gentil mais on va finir par rater le début !
La musique s’arrête brusquement, chacun reprend sa place. Ils entrent dans la salle.
Deux heures plus tard, le film est fini, ils sortent.
MARÉCHAL VON APFELSTRUDEL : Alors, ça fous ç’a plu ?
MICHEL : Franchement, c’était pas un chef-d’œuvre hein…
BERNADETTE : Vous êtes dur, Michel, le général s’est bien amusé !
SPONTZ : Ch’ai peaucoup aimé, z’est frai !
PAPY : Ah, évidemment, lui… vous n’êtes pas fins, vous les Allemands !
MAMINA : Mais c’est vrai qu’c’est assez déc’vant !
MICHEL : Ce film est un pur navet !
GUY-HUBERT : Et puis qu'est-c'que c'est qu'ce pantin, tantôt mou, tantôt provoquant...
MARÉCHAL VON APFELSTRUDEL : Arch ! Ché fous comprends ! Si fous fouléï, ché fous ç’infite tans un pétit restaurant à côté tu cinéma. Il fait aussi cabaret, et soufent, on finit en buvant des bières et en faiçant la farandole, on vomit partout, on né régrette pas sa soiréï !
MAMINA : Merci mais nous avons rendez-vous à l’opéra !

FIN

bravo bernard super sympa ton dialogue lol