marre d'attendre

Il arrive, il arrive !
Vous êtes installés ? Les lumières s'teignent...

Les Bronzés vont revoir Les Bronzés 3 !

Gigi, Jérôme, Jean-Claude, Bernard, Nathalie, Christiane et Miguel entrent ensemble dans le cinéma… Popeye les accueille à bras ouverts.
POPEYE : Ah ah aaahh… Ben vous r’voilà ?!
NATHALIE : Ben oui, on vient revoir Les Bronzés 3.
POPEYE : Encore ?! Mais vous êtes venus y’a pas un mois !
BERNARD : Oui, mais on n’a pas tout compris ! Éh !
TOUS : Ah ah !
JÉRÔME : Oui, enfin c’est surtout qu’après avoir vu le générique, tu t’es endormi et qu’on a dû te réveiller à la fin !
GIGI : Sinon il y serait encore !!
JEAN-CLAUDE : Non, enfin c’est parce que moi, j’ai pas pu l’voir, si tu veux, bon, comme j’ai été bloqué…
CHRISTIANE : Et moi, j’l’avais pas vu, non plus, comme on m’avait pas attendue… j’étais restée dans le hall en pensant que vous étiez en retard ! Alors quand je vous ai vus arriver de l’étage, j’me suis sentie tellement mal ! Que quand vous êtes partis, j’ai avalé douze douzaines de paquets de pop-corn…
BERNARD : T’es vraiment ahurissante de connerie, hein !
NATHALIE : Oh, Bernard !
MIGUEL : Et, moi jé voulais vénir à la séance souivante, et jé souis tombé sour Christiane…
CHRISTIANE : Alors là euh… le coup de foudre !
POPEYE : Ah parce que vous…
CHRISTIANE : Voui ! (tout bas) Mais faut pas l’dire hein… Miguel est marié…
GIGI : Alors on revenus pour voir le film tous ensemble, quoi !
NATHALIE : C’est vrai, c’est plus sympa !
JÉRÔME : Bon, on va chercher les places ?!
POPEYE : Allez, c’est parti !
BERNARD : Eh, Popeye ?!
POPEYE : Oui ?
BERNARD : Ça fait deux fois qu’on vient, là, en groupe… tu nous fais une ristourne ?! Un p’tit 10% ?
POPEYE : Oh, ben j’vais voir hein, mais normalement, y’a pas d’problème, hein !
Popeye s’éloigne, les autres se mettent dans la file, derrière un groupe d’Italiens.
BERNARD, à Nathalie : C’est la moindre des choses, ce serait commerçant !
Popeye les rejoint dans la file.
POPEYE : Non ! Désolé, hein, mais non.. ‘fin c’est parc’que… j’t’expliqu’rai !
BERNARD : Ça va, te casse pas, on a compris !
UN ITALIEN, à la caissière (une vieille peau moche et pas sympa) : Buongiorno, bella signorina !
LA CAISSIÈRE : Quel film ?!
JÉRÔME, à Popeye : Rho oh ! Elle est toujours aussi sympa ?!
POPEYE : Non, attends, là elle est d’bonne humeur !
UNE ITALIENNE, à la caissière : Jé voudrais quatré places, per Jé vous trouve très beau.
JEAN-CLAUDE : Merci, vous n’êtes pas mal non plus !
L’ITALIENNE : Hi hi !
JEAN-CLAUDE : Et c’est quoi, vot’prénom ?
L’ITALIENNE : Fernanda…
POPEYE : En français, ça fait Fernande.
JEAN-CLAUDE : Y’a une chanson, avec ce prénom, ça fait… (avec Popeye) "Quand je pense à Fernande, lala, lala… (tout seul) quand j’pense à Félicie, lala aussi…"
L’ITLIENNE : Si, c’est "Quond, jé ponse à Fernanda, jé bonde, jé bonde…"
POPEYE : Ah, oui, tiens, elle connaît aussi…
JEAN-CLAUDE : Oui, éh... Brassens…
JÉRÔME : Bon, on pourrait peut-être avancer, là, non ?!
Le Italiens s’éloignent, l’un d’eux écrasent le pied de Jérôme.
L’ITALIEN : Scusi !
JÉRÔME : Scusi, scusi… Scusi aussi !
CAISSIÈRE : Combien d’places ! Quel film !
POPEYE : Ben ça nous fait 8 places, hein... pour Les Bronzés 3.
CAISSIÈRE : Salle 12 ! En haut !
JÉRÔME : Ah, ben elle est agréable comme une porte de prison…
POPEYE : Attends, tu vas voir, là ! (il prend les tickets) Merci… amore !
CAISSIÈRE, relevant le buste et arborant son plus « beau » sourire : Rho, Popeye…
TOUS : Ah ah ah !
BERNARD : T’as une touche, là ! Hé éh !
NATHALIE : Bernard, faut reprendre l’escalator ?
BERNARD : Oui ! Mais perds pas ton ticket !
GIGI : Et te coince pas les doigts dedans !
Ils se mettent en file pour monter, Bernard en premier et Nathalie le serrant à la taille pour ne pas tomber… Au pied de l’escalator, un type hésite… il a apparemment des difficultés à se lancer sur l’escalator…
MIGUEL : Pourquoi ça bloque, là ?
GIGI : Y’a quelqu’un devant !
JÉRÔME : Bernard, double-le, c’est un con !
POPEYE : Bon, alors ?!
BERNARD : Bon, alors, vous vous décidez ?
LE TYPE : Ben oui, mais…
BERNARD : Écoutez, c’est pas compliqué ! vous vous mettez d’sus, et vous vous laissez aller ! Mais surtout, faut pas s’asseoir hein !
LE TYPE : Ah, bon, faut pas s’asseoir alors !
BERNARD : Non, faut pas s’asseoir !
TOUS : Alors ?!
Bernard le pousse sur l’escalator, le type s’accroche à son bras, les billets tombent. Le type les ramasse tant bien que mal, récupère le sien et rend celui de Bernard. Tout le monde est derrière, sur l’escalator.
BERNARD : Ah, là, par contre y’a un p’tit problème, là… Vous avez gardé mon ticket…
LE TYPE : Ah non, j’crois que j’ai repris le mien…
BERNARD : Ça m’étonnerait, y’a mon nom, d’marqué dessus ! Bernard Morin, tu t’appelles Bernard Morin ?!
LE TYPE : Ah oui ! Excusez-moi, mais on dirait les mêmes !
BERNARD : Oui, c’est les mêmes ! C’est les mêmes sauf que le votre est propre et que le mien est sale ! Alors, t’es pas gêné, tu m’donnes le sale, tu gardes le propre ! R’marque, t’as raison, à ta place j’aurais fait pareil !
Ils arrivent en haut.
LE TYPE : Oh, ça va, tout l’monde peut s’tromper !
BERNARD : Oui, t’as raison, r’garde, j’me trompe, là !
Au moment de sortir de l’escalator, Bernard fait un beau croche-pied au type qui s’étale lamentablement.
NATHALIE : J’étais sûre qu’i’réagirait comme un con !
LE TYPE : Mais il est complètement malade, ce type !
BERNARD : Bon, dégagez maintenant ! Dégagez !
Tout le monde sort de l’escalator, pendant que le type se relève, ils se présentent devant le contrôleur, qui déchire leurs tickets.
GIGI : C’est marrant, j’ai l’impression qu’on s’est déjà vus, non ?!
LE CONTRÔLEUR : Ben c’est possible, parce qu’il y a quelques années, je faisais des sketches sur Télé-philatélie… la présentatrice était une bonne amie à ma grand-mère… Cela dit... On me confond souvent avec Fernandel.
POPEYE : Eh, c’est Bobo !
CHRISTIANE : Bobo, mais qu’est-ce que tu fais là ?!
BOBO : Ben j’travaille…
NATAHALIE : T’as raison, faut bien gagner sa croûte…
BERNARD : Comme disent les lépreux ! Éh !
NATHALIE : Oh, Bernard !
BOBO : Vous allez voir quoi ?
TOUS : Les Bronzés 3 !
BOBO : Bon, ben... Bon film hein !
POPEYE : Éh Bobo, c’est quoi, ton prénom, déjà ?
BOBO : C’est Georges.
POPEYE : Bon, ben… Salut, Bobo !
Ils entrent dans la salle et s’installent.
BERNARD : Tu savais qu’i’travaillait ici ?
GIGI : Pourquoi tu m’as pas prévenue ?
POPEYE : Parc’que j’étais pas au courant, figure-toi !
CHRISTIANE : Et où on l’avait vu, déjà ?
MIGUEL : C’était en 78, ou 79…
NATHALIE : Vous vous souvenez de l’année 79 ?
TOUS : Oui, oui…
JÉRÔME : Oui, vaguement oui… c’était quelle année, 79 ?
JEAN-CLAUDE : Ah, les lumières s’éteignent !
Deux heures après, ils sortent, le film est fini.
POPEYE : Alors, ça vous a plu ?
BERNARD : Ben…
JÉRÔME : Oh, toi on te l’demande plus, tu t’es encore endormi !
POPEYE : Bon, on prend l’ascenseur ?
NATHALIE : Tous ensemble ?
BERNARD : On peut rentrer, tu crois ?
POPEYE : Oui, pas d’problème hein !
Ils entrent dans l’ascenseur.
POPEYE : Bon, et vous, ça t’a plu ?
MIGUEL : Nul ! Sale ! 2 !
CHRISTIANE : Rho, écoute, moi j’suis emballée ! Emballée !
Et l’ascenseur se bloque…
JEAN-CLAUDE : Oh, i’vont pas m'refaire le coup !
POPEYE : Oh merde ! Pourtant c’est rare, hein…
BERNARD : Et comme par hasard, c’est sur nous qu’ça tombe !
JÉRÔME : Bravo Popeye, t’es vraiment le roi, toi !
GIGI : On est trop nombreux, et ici c’est tout p’tit, on est trop serrés, on va tous mourir et moi j’reverrai jamais Pépette et toi tu s’ras content, tu s’ras content !
JÉRÔME : Bon, Gigi calme-toi ! Calme-toi !
Il lui met une claque… et Gigi, offusquée, lui en rend une !
BERNARD, rigolant : Oh oh oh !
NATHALIE : Oh toi ça va, hein, t’es même pas foutu d’t’énerver !
POPEYE : Il a raison, ça sert à rien !
JEAN-CLAUDE : Oh, toi la ramène pas, c’est d’ta faute, si on coincés ici ! Gigi elle l’a dit, hein, on va tous mourir ! C’est comme Les Dents d’la mer, si tu voulais pas paniquer la clientèle, ordure !
JÉRÔME : Enfoiré !
BERNARD : Conard !
CHRISTIANE : Popeye ?
Popeye se retourne vers elle, d’un air faux-cul.
POPEYE : Oui ?
Christiane lui met un bon coup de poing sur le nez, il s’étale dans les bras de Nathalie.
CHRISTIANE : J’t’ai bien eu, pauv’cul !
NATAHALIE : Ça fait toujours de bien, d’se parler, dans un groupe !

FIN

Mais c'est... c'est d'la merde !??

Pas mal la suite, tu as réussi à maintenir largement le niveau, voire à faire mieux, par contre je trouve que du point de vue de la mise en scène, ç'aurait été mieux si tu n'avais pas oublié d'enlever le protège-objectif de la caméra, on y verrait mieux, mais bon, hein, p't'être que c'était voulu ?... Pour pas l'abîmer ?

Bon alors bravo !

Les Césars 2006 : dans la catégorie Meilleurs scénarios... le gagnant est... Bernard Morin, devant Les Bronzés 3 : Amis pour la Vie. Un p'tit mot Bernard ?

Euh.. hum ! éh bien.. oh, excusez-moi, c'est l'émotion... Bon, je.. hum !
je ne m'attendais pas du tout à cette récompense, hein... mais bon, après tout, c'est vrai que je la mérite .
Certes, les scénarii ne sont pas... faciles à écrire... mais c'est un véritable plaisir pour moi, et quel bonheur de voir ensuite votre joie !
Merci.

Oh, il fait son modeste !

Enfin, c'est vrai que, si le premier était déjà excellent, mes scénarii étaient de mieux en mieux, hein ! Tu as vu comme je fais des progrès ?!

c'était super
bon bernard tu signe pour les bronzés 4

mdrrrrrrr bravo Bernard!

NNNNNNNNNNNnooooooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
J'y vais Samedi

C'est pas grave, on te racontera...

Et puis, Nathalie, si tu te sens vraiment trop seule aujourd'hui, tu n'as qu'à appeler SOS-Détresse-Amitié...

Ou manger douze douzaines d'huîtres...
Oh, ben soyez pas triste ! (Chaque pot à son couvercle !)

Allo SOS detresse amitié
je vous appele car c'est mon dernier noel je suis atteint de leucemie et je vais bientot mourrir
et vue que c'est mon dernier noel j'aimerai le passé à une femme

Surprise !!!
Les Bronzés 4 est déjà en préparation !!
En exclusivité, les premières minutes du scénario, encore provisoires pour l'instant...


Après Les Bronzés en Sardaigne, voici Les Bronzés en hardes saignent !

Générique : musique de vacances, image d'une eau turquoise en gros plan, le titre s'affiche, puis il est écrasé par un pied sale et on s'aperçoit que l'eau turquoise est une flaque d'eau javéllisée. La caméra se lève et fait le tour du camp de réfugiés pour s'arrêter sur nos "amis pour la vie", assis à même le sol, l'air exténué.

NATHALIE : Bernard, j'en peux plus, ça fait deux jours qu'on est là, on n'a encore rien mangé...
BERNARD : Ben profites-en, pour une fois qu'tu peux faire un régime sans voir trois diététiciennes et deux psys !
ROBERT (POPEYE) : Oh oh oh ! On n'avait pas emporté des pruneaux ?
GIGI : Ben si mais on a dû les perdre...
BERNARD : Ou alors, quelqu'un les a bouffés sans l'dire à personne.
JÉRÔME : Oh j'ai une chiasse !
NATHALIE : Eh ben voilà, il a tout bouffé ! Sympa, hein ! En attendant, nous, on crève de faim ! Et on n'a rien à boire non plus !
JEAN-CLAUDE : Faut toujours emporter une gourde, quand on part, comme ça...
BERNARD : Ah ben ça j'oublie jamais ! Hein, Nathalie ?
NATHALIE : Merci Bernard, c'est une blague de crétin, ça !
ROBERT : Faut penser à autre chose, comme j'dis toujours aux gens...
JEAN-CLAUDE : À la télé, j'ai vu un r'portage où les gens ont été obligés de bouffer leurs excréments.
GIGI : QUOI ?!?!!! Mais c'est dégueulasse !!!
JÉRÔME : Il paraît qu'c'est nutritif... Enfin on peut tenir six à huit jours sans manger ni boire...
JEAN-CLAUDE : Oh j'ai faim, j'boufferais n'importe quoi ! Tiens, si y'a une bête qui passe là, j'm'en fais un sandwish !
NATHALIE : Quelqu'un a vu Elvis ?
BERNARD : Ah merde, le chien !
JEAN-CLAUDE : À la télé, j'ai vu un reportage...
NATHALIE : Tu nous gonfles avec ta télé ! faut r'trouver l'chien !
JÉRÔME : On va faire trois groupes et on va se séparer...
GIGI : Moi j'reste ici, j'ai mal au dos.
NATHALIE (à Bernard) : Tu m'étonnes qu'elle ait mal au dos, avec les dix kilos d'seins qu'on lui a rajouté...
JÉRÔME : De toute façon, il faut quelqu'un pour garder les paillasses et le chien s'il revient...
NATHALIE : Et pourquoi i'r'viendrait pas ?
JÉRÔME : Non, j'veux dire, s'il revient tout seul...
JEAN-CLAUDE : J'reste avec Gigi, si elle se sent pas bien...
JÉRÔME : Écoute euh... vieux... si jamais elle fait un malaise, j'préfère être là, j'suis médecin...
ROBERT : Jessie, tu viens ?!
NATHALIE : J'ai vu que la Croix-Rouge a installé une tente là-bas, on va y aller avec Bernard, en cherchant Elvis...
On les voit s'éloigner de part et d'autres des paillasses où Jérôme s'assied près de Gigi...
JEAN-CLAUDE (à Robert) : T'es sûr qu'il est encore médecin ?
Nathalie et Bernard s'approchent de la tente de la Croix Rouge devant laquelle un bénévole (Bruno Moynot) prend le soleil...
NATHALIE : Bernard, vas-y tout seul, j'dois aller faire pipi !
BERNARD : Attends, tu charries, là ?!
NATHALIE : Je n'peux plus attendre, là, vit'vit'vit'vit'vit', là !
Nathalie s'éloigne, Bernard va voir le bénévole.
BERNARD : Bronjrour ! Rhah mrerdre !
LE BÉNÉVOLE : Encore un qui veut m'parler ! mais j'ai jamais rien compris à l'albanais, moi, hein !
BERNARD : Jre sruis françrais ! jre sruis...
LE BÉNÉVOLE : je comprends pas l'albanais ! I don't comprendo ! Et j'suis pas payé pour écouter vos conneries ! J'suis même pas payé du tout !
Le bénévole rentre dans sa tente, Nathalie revient vers Bernard.
NATHALIE : Alors, qu'est-ce qu'il a dit ?
BERNARD : Bren..
NATHALIE : Oh c'est pas vrai ! Ça lui r'prend ! Tu lui as dit qu'on était Français ?
BERNARD : Ril a pras crompris...
NATHALIE : Tu m'fais chier, Bernard ! Bon, Elvis est pas là, on rentre !
On les voit s'éloigner, en s'engueulant... Sur les paillasses, on voit Jean-Claude, Robert, Gigi, Jérôme et... Elvis ! qui court pour se jeter dans les bras de sa maman, qui se met à le bisouiller sans retenue.
NATHALIE : Oh mon bébé, mon p'tit chien, mon Elvis, où t'étais ? T'as vu, Bernard ? Il est là !
BERNARD : Roui bren jre vrois briens hein...
ROBERT : Ah, ça lui a r'pris ?!
JÉRÔME : Oui, ça peut revenir de temps en temps...
NATHALIE : Comment vous l'avez r'trouvé ?
JÉRÔME : Il était dans le buisson, là...
GIGI : Si tu veux, Jérôme a eu une affreuse envie de.. faire la p'tite commission, alors il est allé au buisson et...
Nathalie s'arrête subitement de bécoter son chien et le met à bout de bras en grimaçant.
NATHALIE : T'AS PISSÉ SUR ELVIS ?!?!!!
JÉRÔME : Non, ça va, j'l'ai vu avant...
NATHALIE (reprenant les embrassades) : Oh mon bébé...
JEAN-CLAUDE : Bon alors, ils ont dit quoi, à la Croix-Rouge ?
BERNARD : Bren...
NATHALIE : Ils nous ont pris pour des Albanais ! Avec son syndrôme à la con qui est r'venu !
ROBERT : Ah merde. Bon alors qui pourrait nous rechercher, de l'extérieur ?
JÉRÔME : Miguel ?
GIGI : Il a dû repartir chez sa mère en Espagne.
NATHALIE : Christiane ?
JÉRÔME : Internée.
JEAN-CLAUDE : Benjamin ?
ROBERT : Il est à Madagascar avec... "poussin"...
Sonnerie de portable : "Baila... Baila morena..." Robert décroche.
JÉRÔME : Il avait son portable, lui ?
BERNARD : Il aurait pu l'dire avant !
NATHALIE : Bernard, il est r'parti, Noirmoitier...
ROBERT (au téléphone) : Non, non, non, non, non... on est dans un camp euh... de vacances ! À l'étranger ! Oh ! on passe sous un tunnel ! (il raccroche)
JEAN-CLAUDE : C'était qui ?
ROBERT : Graziella...
GIGI : Elle vient nous chercher ?
ROBERT : Non, pourquoi ?

(À SUIVRE)

Dommage que ca ne soit pas vrai

Non non, c'est vrai, dans Studio de ce mois-ci, ils annoncent qu'un quatrième volet des Bronzés est en préparation... Je blague bien sûr !

C'est une blague de crétin, ça, me direz-vous !

Hihi ! mais non, c'est pas vrai, j'ai tout inventé moi-même tout seul, hihihi ! Ça faisait longtemps, que je n'vous avais pas mis de mini-scénario...

Ah bravo Bernard!
J' ai beaucoup ri

Tu leur a envoyé ton scénario ? On sait jamais, sur un malentendu, ils pourraient te demander d'écrire leur prochain film, et puis... tu pourrais nous filer des infos exclusives !

trop bien bernard
alors comme çà je suis une gourde?lol

je pensais bernard
il vaudrait mieux que tu ouvre un autre sujet pour écrire la suite
quand pense tu?

Bravo Bernard,C'est une blague de crétin ça!
Non,vraiment c'est plausible j'ai fallis y croire!
SUPER ton texte !!

Merci ! Je suis ravi de voir que vous êtes emballés ! emballés !

c'était super bernard !! il faut que tu en fasses encore un autre !!!